Print ISSN: 0031-0247
Online ISSN: 2274-0333
Frequency: biannual
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Petits coups de pub! (05 Mars 2015)Bravo à deux de nos éminents membres pour leurs travaux qui ont fait le tour des médias ces dernières semaines!!! "Paris (AFP) - Une équipe internationale de paléontologues a découvert les fossiles de sept espèces de crocodiles se nourrissant de mollusques il y plus de 13 millions d'années dans une région du bassin amazonien. "Nous avons trouvé en un seul endroit les restes fossiles de sept espèces de crocodiles datant d'il y a plus 13 millions d'années, une découverte unique pour la science paléontologique" a déclaré Rodolfo Salas-Gismondi, paléontologue du Musée d'histoire naturelle de l'Université de San Marcos au Pérou. En outre, "ces crocodiles sont totalement nouveaux pour la science car on ignorait que certaines espèces se nourrissaient de mollusques," a relevé le scientifique qui dirige depuis 2002 une équipe de paléontologues péruviens, américains et français dans la région de Loreto, dans la nord-est du Pérou. Indices sur le biotope Les résultats de ces découvertes, réalisées récemment près de deux localités dans le bassin de l'Amazone péruvienne et deux de ses affluents dont l'Itaya, dans la région de Loreto, à la frontière entre l'Equateur et le Pérou, viennent d'être publiés dans le revue Proceedings de la Royal Society. Par téléphone depuis la Floride, aux États-Unis, Salas-Gismondi a précisé que parmi les restes fossilisés, l'équipe a découvert ceux d'un caïman long de 2 mètres dont le museau en forme de pelle lui permettait de dénicher les mollusques des fonds vaseux de l'Amazonie. "Il y a des milliers d'années l'Amazonie n'était pas comme aujourd'hui, il y avait des marécages et des lacs. La forêt était fragmentée par des lacs, tout cet écosystème a disparu au moment de la formation du fleuve Amazone," a-t-il expliqué. En 2011, une expédition menée par des paléontologues péruviens et un scientifique autrichien Klaus Hönninger avait découvert dans la région de Loreto les restes fossilisés d'un crocodile géant datant de 20 millions d'années. « A Miocene hyperdiverse crocodylian community reveals peculiar trophic dynamics in proto-Amazonian mega-wetlands ». Rodolfo Salas-Gismondi , John J. Flynn , Patrice Baby , Julia V. Tejada-Lara , Frank P. Wesselingh , Pierre-Olivier Antoine. 2015. Proc. Royal Society B " http://rspb.royalsocietypublishing.org/content/282/1804/20142490
Paris (AFP) - Cousin des baleines, l'hippopotame est "un vrai Africain": ses lointains ancêtres, partis d'Asie, sont arrivés en Afrique il y a environ 35 millions d'années, bien avant ceux des grands fauves, rhinocéros, buffles et girafes, selon une étude publiée mardi. Des chercheurs viennent de découvrir au Kenya une nouvelle espèce fossile datant de 28 millions d'années qui semble être une forme de transition entre les hippopotames fossiles les plus anciens connus à ce jour (environ 20 millions d'années) et un groupe de mammifères éteint, celui des anthracothères. Cette nouvelle espèce fossile a été identifiée par une équipe franco-kenyane à partir de l'étude de dents et de deux mâchoires inférieures, trouvées dans la localité de Lokone Hills dans le bassin du lac Turkana (nord du Kenya). "Nous avons découvert un représentant inédit de la famille des anthracothères, proposée comme possible origine des hippopotames actuels", a expliqué à l'AFP Fabrice Lihoreau, paléontologue à l'Université de Montpellier (France). Cet anthracothère était un mammifère herbivore d'une centaine de kilos, "de la taille d'un gros mouton". Il était vingt fois plus petit que l'hippopotame amphibie commun. Les terrains fossilifères riches en restes de tortues aquatiques, poissons et crocodiles, indiquent que cette espèce vivait près d'un grand lac. La nouvelle espèce a été baptisée "Epirigenys lokonensis", d'après le mot "epiri" signifiant hippopotame en langue Turkana, et la localité de découverte, Lokone. L'étude publiée mardi dans la revue britannique Nature Communications permet de lever un coin du voile sur l'origine des hippopotames, restée mystérieuse, faute de fossiles en nombre suffisant. "Nos recherches montrent que les hippopotames sont bien issus des anthracothères. De plus, la branche menant à eux est dorénavant identifiée en Afrique il y a 28 millions d'années", déclare Fabrice Lihoreau. "L'hippopotame est un vrai Africain. Il serait issu d'une branche ayant évolué indépendamment en Afrique, continent qui a été isolé des autres entre 110 et 18 millions d'années" car il était entouré d'eau, selon le chercheur. Les anthracothères qui ont rejoint l'Afrique il y a environ 35 millions d'années "devaient déjà être adaptés à un mode de vie aquatique et sont vraisemblablement arrivés en nageant", avance ce paléontologue. La plupart des icônes de la faune africaine (lions, léopards, rhinocéros, girafes, zèbres...) ne sont arrivées en Afrique que lorsqu'elle est sortie de son isolement il y a 18 millions d'années. Les anthracothères, désignés ainsi par Cuvier en 1822, sont une grande famille de mammifères herbivores à doigts pairs, dont le plus ancien fossile, identifié en Asie, remonte à 40 millions d'années. Ils ont envahi plusieurs continents dont l'Europe et l'Afrique. A l'exception des hippopotames, considérés comme les derniers représentants de cette famille, ils auraient disparu il y a 2 millions d'années sur le sous-continent indien. Les relations de parenté des hippopotames "sont énigmatiques", relève le CNRS (Centre national de la recherche scientifique), dont plusieurs chercheurs ont participé à l'étude. Pendant longtemps, les paléontologues ont rapproché ces animaux semi-aquatiques, à la morphologie singulière (dents "en trèfle" notamment), du groupe des suoïdes, auquel appartiennent les cochons et les pécaris. Mais dans les années 1990 et 2000, la comparaison des génomes (ADN) a fait des cétacés (baleines, dauphins) les plus proches parents actuels des hippopotames. Un ancêtre des baleines avait d'ailleurs des pattes... Les travaux menés par les chercheurs en comparant les morphologies dentaires, confirment que les hippopotames ne s'apparentent pas aux cochons. Ils permettent de "combler la lacune fossile" séparant ces animaux des cétacés, souligne le CNRS dans un communiqué. Les plus anciens anthracothères remontent à environ 40 millions d’années alors que les plus vieux fossiles de cétacés ont 53 millions d’années. Mais reste toujours à trouver l'ancêtre commun aux cétacés et aux hippopotames… "Hippos stem from the longest sequence of terrestrial cetartiodactyl evolution in Africa. Lihoreau F., Boisserie, J.R., Kyalo Manthi, F., Ducrocq, S. 2015. Nature Communications" http://www.nature.com/ncomms/2015/150224/ncomms7264/full/ncomms7264.html image: http://s2.lemde.fr/image/2015/02/24/534x0/4582640_4_038e_une-molaire-superieure-de-l-ancetre-de_24cdbf995f94e61c384c2454d91d0aab.jpg En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/sciences/article/2015/02/24/le-plus-proche-cousin-de-l-hippopotame-est-la-baleine_4582642_1650684.html#sIFUrepTUEOArozi.99 |
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coup de pousse de l'association, octobre 2014! (27 Novembre 2014)Depuis quelques années, plusieurs membres de l'association Palaeovertebrata participent régulièrement à un chantier de fouille sur la commune de Montouliers (34), fouille organisée avec les étudiants du Master 2 de Paléontologie de Poitiers-Montpellier2 au coté de l'ACAP, l'association locale qui oeuvre pour la découverte du patrimoine paléontologique de l'Ouest Bitterois (site web: musee-cruzy-acap.fr) Fouille d'Octobre 2014 Pour la première année, l'association Palaeovertebrata a participé financierement au coté de l'ACAP aux fouilles organisées au début du mois d'octobre. Ces fouilles, outre leurs intérets pédagogiques dans la formation des futurs paléontologues, servent aussi à illustrer le patrimoine géologique et paléontologique riche de cette région de l'Herault comme en témoigne cette année encore, un public venu nombreux lors d'une journée porte-ouverte organisée par la Communauté de Commune, la mairie de Montouliers et l'ACAP. Visite du site de fouille |
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MorphoMuseuM (06 Novembre 2014)L'association Palaeovertebrata édite une nouvelle revue en ligne, MorphoMuseuM (M3), dont le premier article vient de paraître en ligne. Alors que la pression des revues scientifiques pour rendre accessibles les données morphologiques 3D analysées dans les publications augmente, il n’existait jusqu’à présent pas de lieu où déposer des spécimens virtuels de manière normalisée. Le but de M3 est de combler cette lacune. M3 est à la fois une base de données de spécimens virtuels et une revue scientifique. Tous les modèles 3D déposés dans M3 passent par un processus de révision avant leur publication. Chaque modèle publié reçoit un code d’identification unique, qui sera à son tour cité par les chercheurs qui utiliseront ce modèle dans d’autres publications scientifiques. En outre, M3 permet de déposer des jeux de données 3D analysés dans d’autres publications, et pour lesquels les auteurs veulent ou doivent garantir un accès public. Afin de faciliter la production et la diffusion de modèles 3D, l’équipe de M3 développe et met à disposition un logiciel téléchargeable gratuitement: ISE-MeshTools ( http://morphomuseum.com/meshtools ). L’objectif de ce logiciel est d’aider à traiter et à modifier série de maillages 3D dans des formats standards tels que STL, PLY ou VTK. Ce logiciel fournit un ensemble d’outils d’édition, de positionnement, de déformation, d’étiquetage, de mesure et de rendu 3D de spécimens virtuels. |
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Ouverture du site (06 Février 2014)Bonjour, La nouvelle version de Palæovertebrata est officiellement lancée ajourd'hui. Palæovertebrata est désormais un journal scientifique en ligne. Les anciens numéros parus depuis 1967 sont actuellement en cours de numérisation et seront mis en accès libre sur le site. |
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De nouveaux logos (10 Octobre 2013)J'ai ajouté les logos de Maeva pour le journal et pour l'association . Qu'en pensez-vous ?
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Palaeovertebrata est sur Facebook (09 Octobre 2013)Vous pouvez retrouver Palaeovertebrata sur Facebook en cliquant ici : |